Le beau temps n'était pas au rendez-vous, la marche contre la décharge de samedi 15 juin 2019 a réuni 300 personnes au de départ du parking de Piétat situé face à la chapelle. Elle a été déclarée en Préfecture et était sous la protection de la gendarmerie d’Ossun qui avait dépêché deux motards et quatre agents.
Le parcours a emprunté la RD 817 jusqu'à l'entrée du village d'Angos,face à l'entrée du site retenu par la société qui a déposé le dossier pour la création d'une installation de stockage de déchets inertes, interrompant la circulation le temps du passage du cortège.
Etaient présents les Maires de Barbazan Debat et d'Angos, communes les plus impactées mais d'autres élus étaient présents ainsi que des habitants des communes limitrophes. De nombreuses personnes avaient des pancartes pour dénoncer le projet et ses inconvénients pour l'environnement et la santé. Une corne de brume faisait résonner son désaccord.
Le défilé encadré par deux cavalières à l'avant et un tracteur agricole avec sa remorque à l'arrière dans laquelle avait pris place des jeunes enfants et des adolescents, munis d'un microphone donnaient de la voix pour rythmer la marche.
Deux arrêts ont eu lieu pour expliquer le projet de décharge avec une vue d'ensemble sur l'environnement. On a ainsi pu se rendre compte que le tas de déchets serait visible depuis la Chapelle et des lieux habités de Piétat et d'Angos.
De même, il a été constaté le danger que représenterait l'accès à la décharge situé juste derrière un dos d’âne.
Les manifestants sont restés pour accueillir les véhicules lorsque la circulation a été rétablie de leur slogan et pancartes.
D'après les textes, l'entrée de la décharge doit être séparée de la voie d'accès du bâtiment agricole, ce qui ici n'est pas le cas.
Monsieur Jean-Christian Pédeboy, nous a fais par de son inquiétude après la lecture d'un courrier du propriétaire de la Clinique, qui lui indiquait qu'une résidence senior devait voir le jour, mais en raison de l'implantation de cette décharge le projet serait remis en cause, de même que la clinique elle même serait en danger.
N'hésitez pas à aller sur le lien ci-joint, voir les interviews de Monsieur le maire, Jean-Christian Pédeboy, de Jean-Christian Amaré, maire d’Angos, vidéos faites par Michel Bonnet (dimanche 16 juin).
